samedi 5 mars 2011

Des insurrections, pour quoi faire ?

Il est confortable de penser que ces insurrections arabes sont porteuses de progrès pour ces peuples, débarrassés d’un pouvoir trop inamovible.
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D’insurrection en insurrection, les plus mécontents se donnent l’opportunité de dénoncer leurs dirigeants.
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Une révolution n’est rien si elle ne fait éclore des personnalités fortes pour conduire l’avenir de ces pays.
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Si ces pays ne se dotent pas de leaders, la régression sera inéluctable. Déjà, des voix se lèvent pour dire que la Tunisie, pays du Maghreb évolué et éduqué, mettra trente ans pour s’en remettre.
Il ne suffit pas de scander la révolution ou de clamer sur les places publiques que « l’on ne veut pas se faire voler la révolution », les auteurs de ces paroles doivent savoir que l’effort est au bout de leur chemin et que l’argent des coffres de Ben Ali n’est pas pour être distribué à ceux qui crient le plus fort.
La démocratie est exercée par le vote, pas par les cris de la rue d’une minorité, même si elle est démonstrative.
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Ce ne sont pas les massacres en Libye qui nous font découvrir le colonel Kadhafi comme chef de guerre. Il était supporté, malgré ses agissements terroristes, par les gisements de pétrole de son pays, qui lui assuraient une autonomie, d’autant qu’en plus de la quantité le pétrole libyen est d’une grande qualité, nécessitant moins de frais pour le faire raffiner.
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La contestation des pouvoirs en place continue en Égypte, Irak, Jordanie, Bahreïn, Yémen. Ces peuples-là devraient savoir que le mariage de l’Islam et de la Démocratie n’a jamais fait bon ménage. On rêve de démocratie et l’Imam arrive…
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L’Europe doit s’apprêter à une nouvelle invasion. La solidarité va être mise à rude épreuve. L’Europe, des plus touchées par la crise économique, n’a plus les moyens de donner ce quelle n’a pas.

Le nouveau Ministre de l’Intérieur Français, Claude Guéant, homme proche du Président Sarkozy, ne peut que se sentir soutenu.

Les Français sont, selon les enquêtes d’opinion, massivement hostiles à l’arrivée de nouveaux migrants en provenance de Tunisie, de Lybie ou d’Egypte.
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Il appartient donc à chaque gouvernement de pays limitrophe de contenir ces flux. L’Europe n’a pas à en hériter. Ces populations au lieu de migrer doivent reconstruire leurs pays débarrassés des dirigeants qu’ils ont, eux-mêmes, rejetés.