mercredi 21 novembre 2012

L’économie mondiale en 2013 vue par des stratèges Canadiens.



Les Banques Canadiennes font partie de celles qui ont le mieux résisté aux dernières crises financière. Les banquiers n’en sont pas peux fiers, néanmoins, la prudence est de mise.

En cette fin d’année 2012, les craintes sur la fragilité économique subsistent.

Quatre économistes et stratèges Québécois, ont été invités à un débat-conférence, organisé par le Conseil des relations internationales de Montréal (CORIM), sur le thème « L’économie mondiale en 2013 ». Ces stratèges étaient très attendus et les participants ne furent pas déçus.

 
Nous sommes dans une décennie de rééquilibrage. Les entreprises créent mais la demande baisse et cela entraîne des problèmes d’écoulement de marchandises.

EUROPE

Stéphane Marion, Économiste et stratège en chef de la Banque Nationale Groupe Financier pense que les problèmes de l’Europe sont monétaires, budgétaires et structurels.

Il soutient la thèse selon laquelle certains pays devront faire défaut sur la dette.

Ceci est paradoxal mais néanmoins reste une théorie pertinente.

Il est impensable d’assister à une désintégration de la zone euro, déclare Paul Fenton, Vice-président principal et économiste en chef à la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ).

L’Europe pour être compétitivité doit se transformer en profondeur, alléger sa fiscalité dans certains secteurs.

La population vieillit et le chômage longue durée augmente.

La zone européenne continue d’inquiéter et d’être la plus importante menace sur les perspectives mondiales de 2013, avec des prévisions de croissance du PIB variant entre 0,1 % et 0,3 % en 2013.

Le moindre choc pourrait même la faire basculer à nouveau en récession l’an prochain. «Il faut observer la France. » dit Paul Fenton

«On sous-estime le risque de déflation en Europe, mais il est réel», affirme Stéphane Marion, économiste et stratège en chef de la Financière Banque Nationale, qui s’attend à une croissance de 0,3 %.» Il déplore le manque de concertation de la zone euro qui pourra s’en tirer si «on permet à certains pays de faire défaut sur leurs dettes.» a déclaré Stéphane Marion

AMERIQUE

Les panélistes se sont tous réjouis de la réélection du Président américain Barack Obama.

«Un président américain a toujours les coudées plus franches lors d’un deuxième mandat», rappelle François Desjardins, économiste en chef du Mouvement Desjardins.

Aux USA, le rapport énergétique est bon et des plus compétitifs avec l’exploitation du gaz naturel.

Il prévoit un taux de croissance de 1,9 % en 2013 chez les Américains.

Il souligne que l’économie américaine profitera d’une meilleure redistribution de la richesse, ce qui aurait fait défaut sous un gouvernement républicain.

«La croissance américaine va nous surprendre par sa vigueur relative », dit Stéphane Marion, en soulignant la croissance de l’emploi au cours des derniers mois et les perspectives offertes par la révolution énergétique en cours.

Il s’attend aussi à une croissance de près de 2 %.

CANADA

Pour le Canada, les taux devraient remonter sur 2013 et 2014.

Le problème à venir, au Canada, est  celui de l’immobilier résidentiel.

On assiste à une baisse sur le marché de la revente.

En 2013, on assistera peut être à une correction car il y a un risque avec 12 000 condos en chantier.

Il est probable que le $ US aille vers la baisse et le $ CAN à la hausse car les obligations canadiennes sont très prisées.

Mais attention, le taux de croissance du pays risque d’être inferieur à 2%, voir 1.6 % au selon Stéphane Marion.

CHINE

Concernant la Chine et l’Asie, notre panel se montre plus inquiet sur le modèle économique car consommation intérieure est faible et uniquement basé sur l’export il conviendra donc de revoir cette orientation.

Ce pays va devoir se tourner vers son marché intérieur qui manque de repère notamment sur les marques de fabrique locales.

Il faut suivre l’évolution de la tension entre la Chine et le Japon car si celle-ci se transformait en conflit armé, cela déstabiliserait le jeu économique de la planète.

MONDE

L’économie mondiale, qui devrait connaître une croissance variant entre 3 et 3,6 % en 2013, sera encore une fois soutenue par les pays émergents, en particulier ceux du BRIC. «La Chine a les moyens financiers pour accélérer la cadence», dit Carlos Leitao.

Il y aura certains replis, ajoute François Dupuis, Vice-président et économiste en chef, Mouvement Desjardins, mais l’économie des pays émergents présente encore beaucoup de potentiel de croissance.

Les plus récentes prévisions du Fonds monétaire international (FMI), prévoit une croissance mondiale de 3,6 % en 2013. Le FMI a ramené sa prévision de croissance en Chine de 8,4 % à 8,2 %, en Inde de 6,6 % à 6 % et du Brésil de 4,7 % à 4 %.

Les prévisions de natalité de la planète, en forte hausse, s’annoncent comme de nouveaux consommateurs qui renverseront la tendance.


*Les Panélistes :

1) François Dupuis Vice-président et économiste en chef, Mouvement Desjardins)   

2) Paul Fenton Vice-président principal et économiste en chef, Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ)

3) Carlos Leitao Économiste en chef et stratège, Valeurs mobilières, Banque Laurentienne du Canada

4) Stéphane Marion Économiste et stratège en chef, Banque Nationale Groupe Financier

mardi 7 août 2012

Interview : Trois questions à Jean-Claude Sensemat

Que pensez-vous de la situation économique ?

Le monde bouge. Le puzzle de la mondialisation se met en place. Les pays ont du mal, les continents se fabriquent. Nous ne sommes pas dans des temps faciles, mais je suis serein quant à l’issue, c’est à dire à l’amélioration de la société pour l’être humain. Il est dommage que tout cela soit freiné par des idéologies comme celles d'extrême gauche, coupable à mes yeux, de castrer le désir d’entreprendre des futures générations.


Quels sont vos projets ?

Je suis sur l’écriture d’un nouveau livre, dans la lignée du «Délit d’Entreprendre», qui a connu un succès médiatique et d’audience et qui est devenu un livre de référence pour ceux qui se heurtent aux manquements des institutions françaises. Je ne peux encore dévoiler le titre qui est néanmoins des plus significatifs.


Que pensez-vous de votre implantation ?

Je suis Français et fier de l’être. Je suis né en France et imprégné de cette culture, mais très heureux de mon immigration au Canada et de mon implantation. Je passe quatre mois par an en Asie et je suis un citoyen du monde. J’ai de la chance, tout cela me donne une position, une vision exceptionnelle.

dimanche 17 juin 2012

Après la chute de l’UMP

Quelle injustice ! Après un travail admirable et tellement logique de Nicolas Sarkozy, une vague rose inonde l’Assemblé Nationale.

La crise mondiale a fait éclore le printemps Arabe qui déborde dans tous les pays d’Europe. On conteste les chefs, tous les chefs. On ne veut pas faire d’effort, tout est tiré vers le bas.


La politique se radicalise.

Le centre est inutile et sans légitimé. L’UMP devra se reformer et calmer ses différents courants car la France a besoin d’une droite forte qui préfèrera faire alliance avec la droite de Marine Le Pen que de perdre des élections.

L’état-major de l’UMP de Paris pourra tirer les enseignements de l’échec de sa stratégie pour l’Amérique du Nord dont le valeureux Frédéric Lefebvre a été victime.

Ils devront écouter désormais les militants avisés et influents plutôt que de se faire enfumer par des lèches médailles et des sans carrière, courtisans patentés auprès des Ambassade et Consulat de France en Amérique du Nord.

De plus, ici au Canada, Jean-François Copé, Secrétaire Général de l’UMP a cru bon dispenser injustement des suspensions du parti à de simples militants de base, quelques jours avant le premier tour, et même entre les deux tours.

Tout a été fait pour décourager, vexer. Exemple, cet ancien dirigeant UMP qui n’est pas suspendu malgré son soutien affiché à un candidat de droite dissident à l’UMP ou encore ce couple militant UMP où le mari est suspendu mais pas l’épouse. Ceci rappelle les années sombres de la France où les dénonciations arbitraires étaient habituelles, les concierges faisaient la loi dans les quartiers de Paris.

Ceci ne pourrait être qu’une pantalonnade s’il ne s’agissait pas du devenir de la France.

La facture du tout pouvoir socialiste va bientôt arriver dans les boites à lettres des Français. Augmentation d’impôts programmée pour tous les citoyens car telle est la méthode socialiste alors que celle de la droite est basée sur la réduction des dépenses.

dimanche 6 mai 2012

La victoire des drapeaux rouges


Ça y est. Ils l’ont fait chuter, ceux qui ne veulent pas faire d’effortsdans la vie. Mais, dans le fond, ils savent bien que Nicolas Sarkozy est unhomme de talent, réactif pour les intérêts de la France et de l’Europe, aimépar les dirigeants du monde avec lesquels l’entente était au zénith.
Mais au moins, les Français et surtout les plus assistés sont contents « enfin on lui a fait casser la gueule !»


Ces Français-là, croient que le puits des finances est sans fin, ilscroient à l’égalité incomprise de notre devise qui prône l’égalité des chancesmais pas l’égalité sans rien faire.
Comment un grand pays comme la France avec un vivier culturel qui a faitl’histoire du passé peut enfanter autant de citoyens qui défilent derrière desdrapeaux rouges.
Les jeunes Français ont oublié les millions de morts du communisme etbalaient tout cela d’un revers de main, comme une page de l’histoire ringarde.
Comment le leadeur « centriste »qui n’hésitait pas il y a quelques jours encore, à critiquer le candidat socialisteet ses positions, n’hésite pas à déclamer son choix qui le compromet désormaisavec le front de gauche.
Que dire de cet ancien ministre des affaires étrangères qui n’a de scorequ’un discours à l’ONU et ne cesse de poursuivre et d’accuser Nicolas Sarkozy ?
Tout est bon pour faire tomber le talentueux président Sarkozy. Ilsn’hésitent pas à transformer en referendum anti-Sarkozyste une électioncapitale pour la nation.
Que d’aigreur !
Il est à craindre que, dans ce nouveau modèle français, on ne récompenserapas l’effort, le mérite, le travail. Letalent sera toujours et encore dénoncé, la réussite et le succès montrés dudoigt.
L’injustice du copinage qui favorise la jalousie, l’envie, l’amertume.
Cette nouvelle France nivelée, égalitariste fera fuir les Talents etralentira tout progrès.
Les commissions d’«experts», les palabres et ateliers de réflexion entous genres seront légion.
La crise mondiale a été mise en parenthèses pendant l’électionprésidentielle. Mais, ce «joli mois de mai» rose pourrait être gâché par laréalité des chiffres.
Je suis triste pour la France et les Français qui vont se retrouver faceà mille et une difficultés qui je l’espère trouveront des solutions.
Mais les Français devront être vigilants et veiller à ne pas laissertomber les non-sens ce programme de gauche :
1) le vote des étrangers
2) le retour à la retraite à 60 ans
3) le matraquage fiscal des classes moyennes
4) l'abandon de la règle d'or
5) le démantèlement programmé du nucléaire
C’est là que le manque d’une personnalité telle que celle de NicolasSarkozy se fera ressentir mais l’histoire retiendra son parcours qui n’est pasfini…

samedi 24 mars 2012

Sarkozy, la dernière chance pour la France

Il est navrant de voir et d’entendre une trop grande partie de la presse française déformer les propos de Nicolas Sarkozy, rien ne trouve grâce à leurs yeux, l’obsession de l’argent qu’ils n’ont pas, l’égalitarisme qui n’a même plus cours dans le dernier pays communiste ou l’on sait que les dirigeants vivent dans un luxe bunkérisé, qui n’a rien à voir avec la façon de vivre de Nicolas Sarkozy qui se donne corps et âme à la France.

Ce rejet de l’homme n’est pas digne de la France et de sa tradition Humaniste, un délit de faciès est en train de s’exercer vis-à-vis de Nicolas Sarkozy.

Pourtant, c’est lui qui dès la faillite de Lehman Brothers est allé voir George w. Bush et a fait stopper l’effet dominos qui aurait été catastrophique pour le monde, mais tout est orchestré pour faire oublier cela.

La Grèce, le sauvetage de l’Euro Nicolas Sarkozy a été un leader badé par tous les dirigeants de la planète.

« J’ai acquis une certitude que je veux vous faire partager avec gravité : si rien ne change, les peuples d’Europe ne supporteront pas longtemps les conséquences d’un laissez-faire dévastateur.

Si rien ne change, les mêmes causes reproduiront les mêmes effets et nous aurons d’autres crises que les États, cette fois, n’auront pas les moyens de maîtriser, et dont les conséquences sociales, humaines et politiques risqueront de nous conduire pas à pas sur le chemin tragique que le monde emprunta lors de la Grande Dépression des années 30.

Si la France était restée en retrait, si elle ne s’était pas engagée, si elle ne s’était pas battue pour que les idées changent, pour que les comportements changent, si elle n’avait pas cherché à convaincre, à entraîner, il n’y aurait pas eu le G20. L’Europe aurait répondu à la crise financière en ordre dispersé et elle se serait disloquée. Il n’y aurait pas eu d’accord pour sauver la Grèce. L’euro aurait disparu. Les Français auraient perdu leur épargne. Leur pouvoir d’achat se serait effondré.

En se battant pour les autres, la France s’est battue pour elle-même. Elle s’est protégée. Elle a résisté. Elle n’a pas été emportée comme tant d’autres l’ont été. Elle a tenu. »

A déclaré Nicolas Sarkozy lors du meeting de Villepinte

Mais que l’on ne si trompe pas, si Nicolas Sarkozy n’est pas réélu la France deviendra la Grèce, avec en plus du sang et des larmes.

Car la France n’a pas les moyen de faire des expériences sociales comme à l’époque de François Mitterrand où son premier ministre Pierre Maurois avait dit « pour l’économie ce n’est pas mon affaire, c’est celle des techniciens » les discours politiques de la campagne électorale font oublier la crise Mondiale et les déficits de la plupart des pays d’Europe, attention au réveil d’après Élection.

François Hollande prend une drôle de responsabilité à promettre ce qu’il sait qu’il ne pourra pas tenir, compte tenu des chiffres actuels de l’économie de la France et de ses perspectives.

Alors que Nicolas Sarkozy, fort de son expérience de l’état, aura les mains libres dans son deuxième et dernier mandat.

Les Français de l’étranger devront apporter leur contribution car fort d’un électorat de plus de deux millions de citoyens qui forgent le renom de la France dans le monde.

Ces Français sont des expatriés, dans la fonction publique, l’armée, les entreprises.

Il y a aussi les immigrés, qui vont chercher une meilleure situation économique dans un pays d’accueil, pour pouvoir librement entreprendre, ce qui n’est pas toujours le cas en France dans une France dévastée par tant d’années socialistes qui ont gravé dans beaucoup trop d’esprits les trente-cinq heures et tellement culpabilisé les entrepreneurs.

Cette catégorie de Français ne sont pas toujours bien reçu dans leurs consulats et ambassades, car coupables d’avoir commis « Le Délit d’Entreprendre » car en France le terme de « Patron voyou » est couramment employé mais quand un méfait est commis par des ouvriers vous n’entendrez jamais celui « d’ouvriers voyou ».

La France est le pays où les ouvriers dupés par leurs syndicats se croient propriétaires de leur usine.

Comme si la notion de propriété avait changé depuis quelques années sous la pression syndicale.
Pour être propriétaire de votre maison vous devez la payer. Mais l’usine pour laquelle vous travaillez et qui vous rétribue en échange de ce travail appartiendrait désormais aux salariés.

Nicolas Sarkozy a bien compris la tactique :

«J’ai appris des blocages auxquels j’ai été confronté. Avec François Fillon, nous les avons surmontés. Ce ne fut pas toujours facile. Il y eut des tensions, mais nous n’avons jamais reculé, chaque fois que nous estimions que l’intérêt supérieur de la nation était en cause.

J’ai compris que les vrais blocages ne viennent pas du peuple Français, mais de certains syndicats, de certaines organisations, de certains corps intermédiaires qui ont intérêt à l’immobilisme, au conservatisme par crainte d’un monde nouveau qui verrait diminuer leur influence. »

Les Français de L’étranger de Droite ont une grande responsabilité lors de cette élection Présidentielle.

Tentés de voter Marine Le Pen, ils devront savoir que c’est faire le jeu de la Gauche, car le scrutin sera serré. Voter Le Pen au premier tour c’est l’assurance de faire passer Hollande au deuxième, quelle France laisseraient-ils alors, à leurs petits-enfants.

Les Français ne veulent pas entendre qu’il y a une crise, celle-ci est mise entre parenthèse pendant la campagne électorale et pourtant elle sera terrible. « Le projet de François Hollande représente une charge écrasante pour les entreprises » prévient Laurence Parisot.

Aidons la France, le pays sera toujours mieux dirigé par Nicolas Sarkozy que par François Hollande, porté par l’idéologie Socialo-communiste, qui a fait tant de mal à la France et qui la mettra honteusement à genoux.


mercredi 7 mars 2012

" Instaurer une rigeur décomplexée "

Vu de l’étranger, comment voyez-vous la situation économique de la France? Au bord de la falaise ou encore en situation d'être sauvée?

La France a besoin de poursuivre les réformes engagées par Nicolas Sarkozy afin de s’inscrire dans une gouvernance européenne économique et politique.


Dans les grandes lignes, quelles sont selon vous les décisions que devrait prendre le gouvernement français?

Je suis horrifié de voir, depuis le début de cette campagne électorale, voir des candidats prôner des méthodes archaïques, un retour vers le Franc tendant à duper les ignorants du monde économique.


Quel regard portez-vous sur les réformes souhaitées ou annoncées:
- Les accords "compétitivité-emploi" au cas par cas pour assouplir la masse salariale des entreprises?

Pour la France, il y a là une vraie révolution, une vraie liberté décisionnelle pour les travailleurs et les entrepreneurs.


- La hausse de la TVA (et de la CSG) et la baisse des charges patronales?

La hausse de la Tva intervient à un très bon moment, n’ayant pas d’inflation, la compétition concurrentielle rendra cette hausse indolore. Quant à la baisse des charges patronales, celle-ci ne peut conduire qu’à plus de compétitivité donc plus de travail et plus d’emploi.


- La création d'une banque de l'industrie ou des PME, mesure semblant au passage faire consensus?

Les banques françaises ont beaucoup exagéré dans leur management et trop joué avec l’épargne des citoyens français.

Je me rappelle l’époque où j’ai développé grandement mes affaires, en ce temps-là, les banques françaises étaient nationalisées.- La séparation des activités bancaires de dépôt et "de marché"?


Il y a une condition pour que cela fonctionne. C’est que les deux entités ne doivent pas être filiales d’un même groupe. Sinon, les vases communicants annihileraient l’efficacité.


- L'instauration d'une taxe sur les activités financières?

Cette taxe n’est que justice. Une fois mise en place et la mauvaise hum


eur du monde financier apaisée, cela restera indolore.

Le gouvernement français a-t-il intérêt selon vous à soutenir des secteurs industriels en particulier afin de rester compétitif à l'international sur certaines niches?

Le gouvernement français doit faire des choix d’industrie ou l’on peut être plus performants de part notre savoir faire, notre situation géographique et nos cibles d’exportation. Une fois ce travail bien dirigé, cadré, le succès ne se fera pas attendre.

Propos de Jean-Claude Sensemat
recueillis le 6 Février 2012
par Benoît Léty
pour Entreprendre.

mercredi 1 février 2012

Facebook, le milliard


Peut-on vivre sans Facebook ? Assurément. Comme on peut se passer d’internet, de téléphone, de voiture mais cela ne facilite pas la vie dans la société d’aujourd’hui.

Sociologiquement, ne pas avoir de compte Facebook est une façon de se marginaliser. Le milliard d’utilisateurs Facebook est attendu en 2012 avec 50 % des membres qui se connectent au moins une fois par jour. C’est sans compter sur le potentiel de développement du site dans des pays comme le Brésil et l'Inde qui reste énorme.

L’interactivité de Facebook et la palette de possibilités, toujours mis à jour par une créativité accrue, larguent les autres réseaux sociaux.


On peut aborder le sujet de différentes façons. Il est cocasse de voir comment le futur utilisateur de Facebook appréhende le sujet.

Il y a ceux qui s’inscrivent au minimum : leur nom et un Email. Pas de photo de leur personne, mais souvent un objet, un animal, un lieu. Cette façon de faire leur permet de lorgner, sans être vu.

Il y a ceux qui se refusent d’avoir un compte : ‘Pensez donc ! Moi Facebook ? C’est pour les enfants…’ En fait, ils se servent du compte de ces derniers pour vous mirer.

Il y a les hostiles. ‘Moi jamais ! Je ne veux pas m’exposer, je suis discret Monsieur…’ Il s’agit là d’une réaction que l’on retrouve surtout en France où l’on est contre beaucoup trop de choses, et notamment contre les caméras de sécurité dans les rues, qui sont là
pour vous protéger, comme c’est le cas dans de nombreuses capitales du monde.

Il y a même eu une vague de réactions anti-Facebook "Entre décembre 2007 et janvier 2008, 20 000 membres français auraient effacé leur profil, peur d’exposer leur vie privée et de subir des intrusions d’inconnus sur leur profil." On s’isole et on y revient plus tard.

En fait, la majorité des plus réticents ont quelque chose à cacher ou à dissimuler, sur leur physique, leur situation, par rapport à des mensonges assenés…

Car on n’échappe pas à l’analyse des autres. Le niveau intellectuel est visible. Une fausse déclaration de sa biographie, de faux titres, de fausses dates, des photos détournées sont toujours détectables par les entourages et connaissances plus ou moins proches. Là Facebook a fait son œuvre pour la véracité humaine de notre société. On sait mieux désormais à qui on à faire. Le monde est toujours plus ouvert, il sera de plus en plus difficile de se cacher.

Au delà de ces aspects, on ne peut nier le bienfait du réseau qui favorise les contacts avec des personnes éloignées, famille ou amis. Ou encore, lors des insurrections populaires, en Tunisie et en Égypte, Facebook s’est révélé une source d’information essentielle émanant des manifestants.

Les entreprises du monde entier utilisent Facebook comme outil de communication et les départements des ressources humaines ont aussi une visée sur Facebook.

La spontanéité du courriel avec son signal d’annonce visible sur le site devance la version normale d’un Email qui se cumule avec d’autres dans la boîte, surtout pour les infos flash.
La nouvelle version Timeline impose peu à peu la version journal comme le premier média du Monde.

Mark Zuckerberg, le génial patron de Facebook va introduire sa compagnie en bourse à Wall Street pour lever plusieurs milliards de dollars.
Déjà, les observateurs pensent qu'il pourrait dépasser son objectif fixé à cinq milliards de dollars.