samedi 24 mars 2012

Sarkozy, la dernière chance pour la France

Il est navrant de voir et d’entendre une trop grande partie de la presse française déformer les propos de Nicolas Sarkozy, rien ne trouve grâce à leurs yeux, l’obsession de l’argent qu’ils n’ont pas, l’égalitarisme qui n’a même plus cours dans le dernier pays communiste ou l’on sait que les dirigeants vivent dans un luxe bunkérisé, qui n’a rien à voir avec la façon de vivre de Nicolas Sarkozy qui se donne corps et âme à la France.

Ce rejet de l’homme n’est pas digne de la France et de sa tradition Humaniste, un délit de faciès est en train de s’exercer vis-à-vis de Nicolas Sarkozy.

Pourtant, c’est lui qui dès la faillite de Lehman Brothers est allé voir George w. Bush et a fait stopper l’effet dominos qui aurait été catastrophique pour le monde, mais tout est orchestré pour faire oublier cela.

La Grèce, le sauvetage de l’Euro Nicolas Sarkozy a été un leader badé par tous les dirigeants de la planète.

« J’ai acquis une certitude que je veux vous faire partager avec gravité : si rien ne change, les peuples d’Europe ne supporteront pas longtemps les conséquences d’un laissez-faire dévastateur.

Si rien ne change, les mêmes causes reproduiront les mêmes effets et nous aurons d’autres crises que les États, cette fois, n’auront pas les moyens de maîtriser, et dont les conséquences sociales, humaines et politiques risqueront de nous conduire pas à pas sur le chemin tragique que le monde emprunta lors de la Grande Dépression des années 30.

Si la France était restée en retrait, si elle ne s’était pas engagée, si elle ne s’était pas battue pour que les idées changent, pour que les comportements changent, si elle n’avait pas cherché à convaincre, à entraîner, il n’y aurait pas eu le G20. L’Europe aurait répondu à la crise financière en ordre dispersé et elle se serait disloquée. Il n’y aurait pas eu d’accord pour sauver la Grèce. L’euro aurait disparu. Les Français auraient perdu leur épargne. Leur pouvoir d’achat se serait effondré.

En se battant pour les autres, la France s’est battue pour elle-même. Elle s’est protégée. Elle a résisté. Elle n’a pas été emportée comme tant d’autres l’ont été. Elle a tenu. »

A déclaré Nicolas Sarkozy lors du meeting de Villepinte

Mais que l’on ne si trompe pas, si Nicolas Sarkozy n’est pas réélu la France deviendra la Grèce, avec en plus du sang et des larmes.

Car la France n’a pas les moyen de faire des expériences sociales comme à l’époque de François Mitterrand où son premier ministre Pierre Maurois avait dit « pour l’économie ce n’est pas mon affaire, c’est celle des techniciens » les discours politiques de la campagne électorale font oublier la crise Mondiale et les déficits de la plupart des pays d’Europe, attention au réveil d’après Élection.

François Hollande prend une drôle de responsabilité à promettre ce qu’il sait qu’il ne pourra pas tenir, compte tenu des chiffres actuels de l’économie de la France et de ses perspectives.

Alors que Nicolas Sarkozy, fort de son expérience de l’état, aura les mains libres dans son deuxième et dernier mandat.

Les Français de l’étranger devront apporter leur contribution car fort d’un électorat de plus de deux millions de citoyens qui forgent le renom de la France dans le monde.

Ces Français sont des expatriés, dans la fonction publique, l’armée, les entreprises.

Il y a aussi les immigrés, qui vont chercher une meilleure situation économique dans un pays d’accueil, pour pouvoir librement entreprendre, ce qui n’est pas toujours le cas en France dans une France dévastée par tant d’années socialistes qui ont gravé dans beaucoup trop d’esprits les trente-cinq heures et tellement culpabilisé les entrepreneurs.

Cette catégorie de Français ne sont pas toujours bien reçu dans leurs consulats et ambassades, car coupables d’avoir commis « Le Délit d’Entreprendre » car en France le terme de « Patron voyou » est couramment employé mais quand un méfait est commis par des ouvriers vous n’entendrez jamais celui « d’ouvriers voyou ».

La France est le pays où les ouvriers dupés par leurs syndicats se croient propriétaires de leur usine.

Comme si la notion de propriété avait changé depuis quelques années sous la pression syndicale.
Pour être propriétaire de votre maison vous devez la payer. Mais l’usine pour laquelle vous travaillez et qui vous rétribue en échange de ce travail appartiendrait désormais aux salariés.

Nicolas Sarkozy a bien compris la tactique :

«J’ai appris des blocages auxquels j’ai été confronté. Avec François Fillon, nous les avons surmontés. Ce ne fut pas toujours facile. Il y eut des tensions, mais nous n’avons jamais reculé, chaque fois que nous estimions que l’intérêt supérieur de la nation était en cause.

J’ai compris que les vrais blocages ne viennent pas du peuple Français, mais de certains syndicats, de certaines organisations, de certains corps intermédiaires qui ont intérêt à l’immobilisme, au conservatisme par crainte d’un monde nouveau qui verrait diminuer leur influence. »

Les Français de L’étranger de Droite ont une grande responsabilité lors de cette élection Présidentielle.

Tentés de voter Marine Le Pen, ils devront savoir que c’est faire le jeu de la Gauche, car le scrutin sera serré. Voter Le Pen au premier tour c’est l’assurance de faire passer Hollande au deuxième, quelle France laisseraient-ils alors, à leurs petits-enfants.

Les Français ne veulent pas entendre qu’il y a une crise, celle-ci est mise entre parenthèse pendant la campagne électorale et pourtant elle sera terrible. « Le projet de François Hollande représente une charge écrasante pour les entreprises » prévient Laurence Parisot.

Aidons la France, le pays sera toujours mieux dirigé par Nicolas Sarkozy que par François Hollande, porté par l’idéologie Socialo-communiste, qui a fait tant de mal à la France et qui la mettra honteusement à genoux.


mercredi 7 mars 2012

" Instaurer une rigeur décomplexée "

Vu de l’étranger, comment voyez-vous la situation économique de la France? Au bord de la falaise ou encore en situation d'être sauvée?

La France a besoin de poursuivre les réformes engagées par Nicolas Sarkozy afin de s’inscrire dans une gouvernance européenne économique et politique.


Dans les grandes lignes, quelles sont selon vous les décisions que devrait prendre le gouvernement français?

Je suis horrifié de voir, depuis le début de cette campagne électorale, voir des candidats prôner des méthodes archaïques, un retour vers le Franc tendant à duper les ignorants du monde économique.


Quel regard portez-vous sur les réformes souhaitées ou annoncées:
- Les accords "compétitivité-emploi" au cas par cas pour assouplir la masse salariale des entreprises?

Pour la France, il y a là une vraie révolution, une vraie liberté décisionnelle pour les travailleurs et les entrepreneurs.


- La hausse de la TVA (et de la CSG) et la baisse des charges patronales?

La hausse de la Tva intervient à un très bon moment, n’ayant pas d’inflation, la compétition concurrentielle rendra cette hausse indolore. Quant à la baisse des charges patronales, celle-ci ne peut conduire qu’à plus de compétitivité donc plus de travail et plus d’emploi.


- La création d'une banque de l'industrie ou des PME, mesure semblant au passage faire consensus?

Les banques françaises ont beaucoup exagéré dans leur management et trop joué avec l’épargne des citoyens français.

Je me rappelle l’époque où j’ai développé grandement mes affaires, en ce temps-là, les banques françaises étaient nationalisées.- La séparation des activités bancaires de dépôt et "de marché"?


Il y a une condition pour que cela fonctionne. C’est que les deux entités ne doivent pas être filiales d’un même groupe. Sinon, les vases communicants annihileraient l’efficacité.


- L'instauration d'une taxe sur les activités financières?

Cette taxe n’est que justice. Une fois mise en place et la mauvaise hum


eur du monde financier apaisée, cela restera indolore.

Le gouvernement français a-t-il intérêt selon vous à soutenir des secteurs industriels en particulier afin de rester compétitif à l'international sur certaines niches?

Le gouvernement français doit faire des choix d’industrie ou l’on peut être plus performants de part notre savoir faire, notre situation géographique et nos cibles d’exportation. Une fois ce travail bien dirigé, cadré, le succès ne se fera pas attendre.

Propos de Jean-Claude Sensemat
recueillis le 6 Février 2012
par Benoît Léty
pour Entreprendre.