lundi 29 avril 2013

FRANCE, QUAND TU TRAHIS

NOUVEAU et FORMIDABLE
France, quand tu trahis. Poussé à l’exil, l’auteur dénonce les manquements de son pays qu’il aime tant.
France, quand tu trahis par Jean-Claude Sensemat aux Éditions Duroi - www.EditionsDuroi.com

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vendredi 26 avril 2013

Ma rencontre avec Nicolas Sarkozy à Montréal


 

 J’ai participé ce Jeudi 25 Avril 2013 à la conférence de Nicolas Sarkozy avec mon épouse.
Dès 11h30 200 personnes se pressaient dans le salon VIP quand Nicolas Sarkozy est arrivé.
Je fus le premier, d’une longue liste, à faire une photo avec lui.
J’ai pu à ce moment là rencontrer le Consul Général de France à Montréal, Monsieur Bruno Clerc, saluer Jean Charest, l’ancien premier ministre du Québec. Il me dit : "Ce n’et pas la politique qui me manque mais les gens."
Puis un peu plus loin, Frédéric Lefebvre, candidat au prochaines législatives invalidées d’Amérique du Nord.
Après l’avoir salué, je lui ai demandé, dans le cadre de cette élection de bien vouloir faire réintégrer les membres suspendus de l’UMP Montréal. Il m’a dit : votez d’abord pour moi après on verra.
Je lui ai préciser qu’il valait mieux le faire avant l’élection tout en lui parlant de panache en référence à mes origines gasconnes.
Nous sommes ensuite allés à la salle de réception où 800 personnes se pressaient aux tables pour ce déjeuner conférence.
Quand la table d’honneur pris place, nous avons aperçu les membres de la famille Desmarais, André et Hélène.
Raymond Chrétien, ancien Ambassadeur du Canada en France ainsi que Jean Charest et d’anciens ministres de son gouvernement, Michael Appelbaum ,maire par intérim de Montréal et Michel Leblanc, président de la Chambre de Commerce Montréal Métropolitain.
Après que Nicolas Sarkozy ait été présenté à la tribune, on peut retenir : " J’ai beaucoup de plaisir d’être à Montréal, et au Québec parce qu’on y ressent une volonté d’aimer et d’être aimé.
Le terme identité n’est pas un gros mot ici mais que cela signifie que l’on a quelque chose à partager.
Je ne parlerai pas de la politique de mon pays non pas que je n’en ai pas envie mais parce que j’aime trop mon pays pour en dire du mal ou pour me réjouir des difficultés qu’il rencontre…"
Ensuite il s’est assis avec l'ex-ministre fédéral conservateur Michael Fortier, qui est maintenant vice-président du conseil de RBC Marchés des Capitaux et diverses questions ont été posées comme l’Europe et l’Euro.
"Je tiens à dire ici à Montréal, l’Europe et l’Euro survivront ! L’euro est le cœur de l’Europe car le maintien de l’Euro est une question de paix. S’il y a eu 6 millions de juifs qui ont été exterminés en Europe ce ne sont pas des arabes mais se sont bien des Européens qui l’ont fait. La cohésion est une nécessité".
La question de la sortie d’un pays de l’Euro qui irait mal a été posée. "La sortie d’un pays de l’Europe ne réglerait aucun de ses problèmes car le pays en question aurait toujours une dette souscrite en Euros alors que sa nouvelle monnaie aura été dévaluée de 30 à 50 % ce qui augmenterait sa dette en euros d’autant. L’Europe est un tout, l’Euro est un tout. Alors comment régler la dette ? " Je suis opposé à l’inflation et sans croissance il n’y a pas de solution d’où la nécessité d’un débat sur une politique monétaire. Sinon, comment faire pour rembourser la dette s’il n’y a pas de croissance ?
Puis concernant l’organisation de l’Europe, il a rappelé les difficultés du à la nécessité d’une consensus à 27 pays.
Il a dit : Le consensus interdit de prendre la bonne décision car une fois le consensus installé le bon moment pour la prise de décision est déjà passé. Faire croire à 27 pays qu’ils ont les mêmes droits et les mêmes devoirs est une illusion.
Il faut réduire les charges publiques. On ne peut pas laisser partir nos usines, il faut garder nos savoir faire. Comment garder de la production si nous n’avons plus de consommation ?
Mais garder l’appareil de production implique de modifier l’assiette fiscale.
Il n’y a pas de libertés sans règles sinon c’est la jungle.
Je n’ai jamais été socialiste (rires dans la salle) même quand j’étais jeune ! J’ai compris que je ne pouvais pas dépenser l’argent que je n’avais pas.
La question du mariage gay lui a été posée. Il a répondu, cela est surement du aux racines chrétiennes car quand on survole la France on peut voir un long chapelet d’églises et de cathédrales dans ce pays.
Lorsqu’un pays vit une telle crise, avec chômage, exclusion, on ne choisit pas un sujet comme le mariage gay pour diviser ce pays.
Beaucoup d’autres sujets ont bien sûr été abordés.
A la sortie de ce meeting il y avait des journalistes de la presse française écrite et télévisée.
Ils essayaient de pousser les commentaire sur le montant de la prestation payée par les 800 participants qui venaient d’assister à la conférence de Nicolas Sarkozy tout comme l’on fait avant lui Tony Blair, Bill Clinton, George W, Bush, ou Gorbatchev sans qu’on leur demande le tarif !
Nous avons trouvé un Nicolas Sarkozy un peu fatigué mais posé, réfléchi, avec du recul et de l’humour et surtout avec une analyse pointue sur l’état du monde.